Pourquoi avons-nous peur de faire des erreurs (et comment s’en libérer)
- Roselise MESSE OVONO
- 8 sept.
- 2 min de lecture
La peur de faire des erreurs est l’un des freins les plus fréquents dans nos vies personnelles et professionnelles. Elle empêche de passer à l’action, de saisir des opportunités et parfois même de révéler son plein potentiel. Mais pourquoi cette peur est-elle si répandue ? Et surtout, comment la dépasser ?
1. La peur du jugement
Nous craignons souvent le regard des autres – collègues, famille, employeurs… Dans beaucoup de contextes, l’erreur est perçue comme un signe de faiblesse ou d’incompétence, alors qu’elle fait simplement partie du processus d’apprentissage.
2. Le perfectionnisme
Certaines personnes veulent tout faire parfaitement. Résultat : la moindre erreur est vécue comme un échec total. C’est ce qu’on appelle la paralysie par analyse : on réfléchit, on planifie… mais on n’ose pas agir de peur de se tromper.
3. Le poids des expériences passées
Une erreur mal vécue dans le passé – une critique, une sanction, une humiliation – peut laisser une trace durable. On anticipe alors que refaire une erreur entraînera forcément la même douleur, ce qui pousse à l’évitement.
4. Le manque de confiance en soi
Quand on doute de ses compétences, se tromper devient une sorte de “preuve” que l’on n’est pas à la hauteur. C’est un cercle vicieux : plus on évite d’agir, moins on développe sa confiance et ses compétences.
5. La culture ou l’éducation
Dans certaines familles, écoles ou environnements professionnels, l’erreur est stigmatisée au lieu d’être considérée comme une étape normale d’apprentissage. On apprend alors très tôt à la craindre, plutôt qu’à en tirer des leçons.
Comment dépasser la peur de se tromper ?
La bonne nouvelle : cette peur n’est pas une fatalité. Voici 4 pistes pour l’apprivoiser et la transformer en moteur de croissance :
1. Redéfinir l’erreur
Ne la vois plus comme une condamnation mais comme une information précieuse. Chaque erreur te rapproche de la solution, à condition d’en tirer une leçon.
2. Avancer par petits pas
Commence par des actions à faible risque. Elles te permettront de te tromper “en sécurité” et de réaliser que ce n’est pas dramatique.
3. Demander du feedback constructif
Plutôt que de rester seul avec tes doutes, sollicite un regard extérieur bienveillant. Un retour objectif aide à relativiser et à progresser plus vite.
4. Tenir un journal de progression
Note chaque erreur, la leçon que tu en tires et l’action que tu peux mettre en place. Tu verras rapidement ton évolution… et ta peur diminuera d’elle-même.
En conclusion
La peur de faire des erreurs est naturelle, mais elle ne doit pas devenir un frein. Chaque “faux pas” est une occasion d’apprendre, de s’ajuster et de grandir. Alors, la prochaine fois que tu hésites à agir, rappelle-toi : l’erreur est un tremplin, pas une fin.




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